Eric Sikora : « On ne peut pas se permettre de jouer 45 minutes ou à 60% »

L'entraîneur lensois fustige la faiblesse de ses joueurs en première période alors que la seconde mi-temps s'est montrée plus à l'avantage des Sang et Or, avec des entrées intéressantes de John Bostock, Kévin Fortuné et Moussa Maazou et un déclin physique des Nancéiens qui ont beaucoup reculé et laissé le jeu au Racing.

« On ne peut pas se permettre, dans notre situation, de jouer une mi-temps sur deux. Nancy nous a posé énormément de problèmes en début de match en venant nous chercher et en mettant du pressing, en nous empêchant de relancer, et de trouver les mecs du milieu. On a été en difficulté. C’est dommage que l’on prenne ce but quand on est à  10 contre 11, parce que même si on n’était pas bien, il n’y a pas trop de situations de buts pour eux. Après, il y a cette deuxième mi-temps qui est beaucoup plus cohérente dans le jeu, du fait aussi que Nancy a laissé beaucoup de forces en première mi-temps, le fait qu’ils reculent. On ne va pas se focaliser sur la sortie de Jean-Ricner Bellegarde et sur l’entrée de John Bostock. Aujourd’hui, il y a aussi les autres joueurs qui ont haussé leur niveau, Nancy qui a baissé de niveau, qui a reculé. On voit John entrer dans ce contexte là, et il a su influer sur le jeu, mais on ne peut pas dire que notre deuxième mi-temps c’est John Bostock, il y a un collectif aussi. Les rentrées de Moussa Maazou et de Kévin Fortuné ont apporté aussi. En début de seconde période, on doit être à 1-1 au bout de 50 minutes, on a des occasions, on ne les met pas. On a la chance d’être récompensés par Karim Hafez, et on a encore en fin de match cette occasion pour aller le gagner. Mais aujourd’hui on ne peut pas se permettre de jouer 45 minutes ou de jouer 60% sur un match aussi important. Maintenant, le positif c’est que les mecs aient eu cette réaction et qu’ils n’aient pas lâché, et continué jusqu’au bout pour aller gagner ce match là. Ce sont des choses qu’il faut retenir pour la suite, mais on a des regrets ce soir, on avait des regrets aussi contre Reims car on n’y était pas en début de match. Aujourd’hui il faut qu’on prenne conscience que l’on doit être en action et pas en réaction, car quand on est en réaction, c’est que l’on a déjà mal fait les choses, qu’il faut courir après le score, dépenser beaucoup d’énergie. Je suis content de la réaction, mais je pense qu’il y avait mieux à faire sur ce match là. »

Source : BeIn Sports (propos transcrits par Guillaume pour MadeInLens)