Eric Sikora et le mercato hivernal du RC Lens

« Christos Tasoulis est reparti au Panionios, Alvaro Lemos est reparti aussi. On travaille avec le groupe même si on sait que le mercato est une période très compliquée. On n’est pas à l’abri d’avoir une offre, il faut bien l’étudier et ne pas faire n’importe quoi. On travaille avec un groupe, on sait qu’il peut être amputé d’un joueur du jour au lendemain. Après, il faut que je donne mon accord pour qu’il puisse partir. J’ai mis mon veto pour certains joueurs, vous pouvez deviner… (rires) Forcément il y a des joueurs sur lesquels on compte s’appuyer sur la fin de saison et sur l’avenir. Après s’il y a une proposition très intéressante, on verra. Mais on ne va pas dire oui à tout le monde. Mais ce mercato est embêtant, c’est jamais facile de travailler : c’est sur une période d’un mois, il y a six matchs, un joueur demandé ne sera peut-être pas à 100 %, c’est vraiment embêtant pour un coach. Ce mercato n’existait pas avant et ça marchait. Aujourd’hui, avec les agents, les joueurs, les envies d’aller voir ailleurs, tu fais six bons mois et tu es sollicité : tu peux entrer en guerre avec ton joueur parce qu’il veut partir, c’est vraiment compliqué. Tu as déjà pas mal de boulot et il y a ça… Maintenant ça a été mis en place. A nous de nous adapter par rapport à ça et de travailler. Mais ça peut nous amener à améliorer l’équipe donc ça peut être un plus. Il y a des inconvénients mais aussi des avantages. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens