Gervais Martel et les dossiers Antoine Kombouaré et Hafiz Mammadov

Gervais Martel RC Lens 07
Alors qu'Hafiz Mammadov reste absent et ne peut investir pour le RC Lens, Gervais Martel confie qu'il a eu un contact avec son partenaire d'Azerbaïdjan il y a quelques semaines, mais sans pouvoir faire avancer les choses. Le président des Sang et Or, qui s'est fixé un deadline en décembre pour virer son actionnaire majoritaire du club lensois, espère bien que le problème sera réglé en fin d'année pour tourner définitivement cette page.

Et le dirigeant lensois aborde également un autre dossier chaud : Antoine Kombouaré, qui était partant en début de mercato avant finalement de rester en Artois pour honorer sa dernière année de contrat au Racing Club de Lens

Comment ça se passe avec votre entraîneur ?

« Très bien. On est deux personnes de caractère et on n’élude aucune question. Il n’y a pas un jour sans qu’on ne se parle. Mais Antoine n’a pas besoin d’un garde-chiourme près de lui et il possède une grande expérience du haut niveau. Quand ça va moins bien, il est en première ligne et il cogite. Sa composition d’équipe à Valenciennes en a surpris plus d’un, mais il a donné un coup de fouet à tout l’effectif. J’ai beaucoup de chance de l’avoir avec moi. »

Il est libre en fin de saison. Quand avez-vous prévu d’aborder le dossier de sa prolongation de contrat ?

« Pour l’instant, on est concentrés sur le début de saison plus difficile qu’on ne le pensait. Antoine connaît aussi le problème de l’actionnariat et sait ce que je suis en train d’essayer de faire pour la suite. En fin de saison dernière, Antoine avait fait part de ses rêves d’Angleterre et si un club s’était manifesté, je l’aurais laissé partir. On est repartis pour une saison, avec en plus une tranquillité d’esprit concernant les finances jusqu’à la fin. »

Où en êtes-vous justement avec Hafiz Mammadov ?

« C’est très simple. Soit il ressurgit – ce dont je doute –, et il demeure l’actionnaire principal. Soit on trouvera une autre solution. Celle-ci est compliquée et difficile à expliquer mais je suis obligé de préparer la saison 2016-2017. J’espère trouver une issue d’ici à décembre. On ne peut pas continuer avec un actionnaire invisible. Notre dernier contact remonte à cinq ou six semaines et il me dit qu’il est toujours là mais je vois bien la réalité des choses. Ça fait un an que je me démerde tout seul. Mentalement, l’année dernière a été horrible à vivre et on a perdu deux ans. »

Source :La Voix du Nord


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