Rennes - RC Lens : L'analyse d'Emile
Je me présente, je m'appelle Emile, Emile de MiL, bien entendu ...
Lorsque j'ai intégré la team de MadeinLens, je ne savais pas très bien de quelle rubrique j'allais pouvoir m'occuper et puis, ce lundi, je reçois un coup de fil du président de l’association qui me demande de venir immédiatement chez lui. Là, j’arrive face à un Thomas, tout rouge, excité comme à chaque fois qu’il a une idée nouvelle pour le site.
« J’aimerais qu’avant chaque renLenscontre, tu écrives une rubrique sur l’adversaire du RC Lens avec un ton décalé. Tu pourrais commencer par Rennes », me dit-il.
« Quoi de plus normal que de commencer une rubrique avec un nouveau thon en Bretagne ? » me dis-je. Je me mets donc en quête de la Route de Lorient. Tel Christophe Colomb et ses trois caravelles, j’ai suivi le soleil jusqu’à destination et Sheila que je rencontre François Pinault dans son palais breton. L’homme d’affaires me déballe en masse tous ses problèmes avec les Rouge et Noir, à commencer par la longue liste de ses entraineurs : « Bölöni, Dréossi, Lacombe, Antonetti », entonnait-il, « et puis maintenant Montanier ». Je l’interromps pour lui soumettre malicieusement que, pour atteindre les sommets avec ses pires Rennais, il eût mieux fallu un montagnard qu’un Montanier. Mon humour tombe à plat. Il pique un fard (breton) et demande à l’un de ses garde-du-corps de me virer sur le champ. Pas du tout impressionné par son physique de déménageur, breton, mais ne souhaitant pas souffler sur les Breizh, je fais immédiatement mes bagads et me dirige vers le centre d'entraînement de la Piverdière pour observer comment ils se préparent à la réception du RC Lens.
Là, je tombe sur l’entraineur adjoint, Michel Troin, qui aide Montanier hurlant des « Louis par chi, Louis par là ». Puis défilent Costil, Doucouré, Toivonen à qui je ne cache pas mon admiration : « Vous êtes mes idoles, men ! ». Et puis Danzé maintenant qui me demande si j’ai chanté tout l’été. Je ne comprends pas où il veut en venir ... C’est alors que j’aperçois Paul-George NTep décochant un centre et Sylvain Armand une frappe que je prends en pleine tête. Il y a hélas des risques chez les Bretons ! Sur ce, je décide de regagner le Nord en profitant du trajet pour chercher les solutions s'offrant au coach lensois pour ramener un résultat samedi et en espérant qu’on boirait pas le calice jusqu’à la lie.
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