RC Lens - SC Bastia : un match nul au goût de défaite
Ce samedi soir, le Racing Club de Lens recevait le Sporting Club de Bastia au Stade de la Licorne d'Amiens pour un match ô combien important dans la course au maintien. Et comme souvent, les lensois se sont montrés combatifs mais très maladroits à la finition, et se sont fait punir sur un penalty de Boudebouz, avant de revenir dans le match grâce au nouveau papa Ahmed Kantari, auteur lui aussi d'un penalty. On s'attendait à un match disputé et âpre, nous n'avons pas été déçus.
Des lensois dominateurs
Comme souvent cette saison, les lensois se sont montrés dominateurs, combatifs et souvent appliqués au milieu de terrain. Les Sang et Or font un bon premier quart d'heure dans cette rencontre, avec comme point d'orgue la frappe de Coulibaly, sur un service de Chavarria, qui passe au dessus des buts de l'ancien lensois Alphonse Aréola (13e). Il faut dire que la taupe de la Licorne y est pour beaucoup sur cette occasion ratée, un rebond capricieux venant gêner l'attaquant lensois.
Mais comme souvent cette saison, les joueurs offensifs lensois ne sont pas en verve, et toute la première période ne sera qu'une succession d'approximations devant, en témoigne la plus grosse occasion de la première période, la tête de Coulibaly, sur un centre de Cavaré, qui passe juste au dessus du but bastiais. Cruel, surtout que le SC Bastia n'a quasiment pas eu l'occasion de se projeter vers l'avant, hormis un corner à la 31ème minute, qui n'a rien donné. Les deux équipes se séparent sur un 0-0 qui au vue de la première période lensoise ne semble pas logique. Malgré tout les supporters se mettent à rêver d'une seconde période à l'avantage des lensois, avec une victoire à la clé et un clapping d'après-match.
Une seconde période frustrante
Au retour des vestiaires, les bastiais se montrent plus entreprenants que lors de la première période, ils parviennent à inquiéter des lensois plus poussifs et plus maladroits, sans toutefois parvenir à inscrire un but à Rudy Riou. Toutefois, la frappe de Wylan Cyprien sur le poteau d'Alphonse Aréola a le mérite de redonner espoir au peuple lensois. Jusqu'à l'heure de jeu, et le tournant de la rencontre, Palmieri s'infiltre dans la surface, remporte son duel face à Cavaré qui fait faute, l'arbitre siffle penalty, il est transformé par Boudebouz d'une panenka (60e). Ce but est cruel pour des lensois dominateurs, appliqués mais maladroits. Il va falloir s'arracher, et surtout rester calme, ce que ne fait pas le coach lensois Antoine Kombouaré, exclu par l'arbitre après s'en être pris au quatrième arbitre, demandant au coach de se taire. La seule éclaircie dans le ciel lensois est la belle entrée d'Aristote Madiani en lieu et place de Jérôme Le Moigne, il sera le dynamiteur lensois, et sera à l'orgine d'une grosse occasion de Chavarria, qui ne parvient pas à mettre au fond un ballon à deux mètres du but (71e).
On pense que les lensois resteront encore une fois muet, mais c'est sans compter sur l'arbitre de la rencontre, Alexandre Castro, qui se montre généreux et siffle un penalty pour une faute sur Coulibaly. Ahmed Kantari transforme le penalty, aidé par une faute de main d'Alphonse Aréola (77e). Beau cadeau pour Kantari, papa depuis quelques jours et qui inscrit son premier but de la saison. La fin du match ne donnera rien, malgré les poussées lensoises pour arracher une victoire précieuse.
Comme face à Reims dimanche dernier, le Racing Club de Lens ne prend qu'un point face à un concurrent direct pour le maintien, et peut nourrir des regrets au vue de la physionomie du match. Le match de vendredi soir face à l'AS Saint-Etienne sera encore une fois important, face à un adversaire en pleine bourre et dans le chaudron de Geoffroy-Guichard, il faudra donc aller créer l'exploit à l'extérieur pour continuer d'espérer.
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