Antoine Kombouaré : « Si on chope le « melon », on va tout droit à la catastrophe »

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Depuis le début de saison et par la force des choses, Antoine Kombouaré fait confiance aux jeunes joueurs de l'effectif du RC Lens. Pour le moment, ces jeunes formés à la Gaillette réalisent un très bon début de saison, très prometteur, et leur entraîneur reste très attentif à leur progression, leur mentalité aussi car les derniers bons résultats pourraient apporter n excès de confiance chez certains.

Après cette série de bons résultats, craignez-vous un relâchement chez vos joueurs ?

« Lorsque vous êtes entraîneur, vous vous posez tout un tas de questions. La première est de savoir comment préparer mes joueurs pour le prochain match. Puis est-ce qu'il y aura des pépins, notamment avec la semaine de trois matchs qui nous attend. Et donc cette question de savoir comment ils sont dans leur « tronche » après deux victoires et un nul. Le discours est de dire que si, aujourd'hui, on chope le « melon », c'est qu'on va tout droit à la catastrophe. Cela me surprendrait vraiment que l'on ait un excès de confiance face à cette équipe de Saint-Etienne. Même s'il faut être vigilant. Mais bon, le principal sera de savoir si l'on est capable d'être présent et de jouer un grand match. C'est cela qui m'intéresse ! »

[...] Quelle comparaison faire avec le dernier match amical disputé face à cette même équipe de Saint-Etienne ?

« Cela n'a rien à voir. C'était un match amical, un match d'entraînement. Là, ce sera la compétition, et ça n'a rien à voir. Il y aura trois points en jeu. »

Après deux mois de compétition, estimez-vous que les jeunes composant votre équipe, ont franchi un cap ?

« Pour moi, ce sera un défi permanent ! S'ils franchissent un cap, ce sera à la fin de la saison. Tous les jours, je serai sur le qui-vive. Je ne lâcherai rien avec eux parce que cela reste des jeunes, avec beaucoup d'incertitudes, avec l'excuse de leur jeunesse : de faire des grands matchs mais aussi, de temps en temps, passer au travers. Le pallier, ils le franchiront à la fin de la saison, avec l'accumulation des matchs. Aujourd'hui, je ne peux pas dire, au bout de cinq rencontres, qu'ils ont franchi un pallier. »

Source :RCLens.fr


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