Victoire troyenne sur le fil face à des Lensois peu inspirés...

23-ESTAC-Troyes-RC-Lens
Aujourd'hui, pour le compte de la 23e journée de Ligue 2, le RC Lens se déplaçait au Stade de l'Aube pour y affronter l'ESTAC Troyes.Ce match n’est pas sans rappeler les confrontation des deux équipes alors qu'elles évoluaient toutes les deux en Ligue 1... Aujourd'hui la donne était tout autre, alors que le Racing postule à une place dans les trois premiers, les Troyens se battent dans le milieu du tableau sans parvenir à reproduire les bonnes prestations de Coupe de la Ligue...

Les Lensois se devaient de faire beaucoup mieux que la semaine dernière où ils n'avaient pas su s'imposer face à un Stade Lavallois pourtant relégable. Antoine Kombouaré pouvait néanmoins compter sur un regain de forme de Wylan Cyprien ou encore Pierrick Valdivia, titularisés dans l’axe du terrain.

De plus, les Lensois restaient sur un excellent bilan bilan à l’extérieur ces dernières semaines, avec trois victoires en autant de rencontres (à Angers, Brest et Auxerre).

A noter que peu avant le début du match, le RC Lens risquait une amende car selon le protocole les deux clubs doivent procéder à un échange de fanion, or celui des Sang et Or avait été égaré…

 

 

Une première période totalement insipide...

Le coup d’envoi est donné par des Lensois qui évoluent en blanc & or. A peine une minute de jeu et on se rend compte du match dans le match que vont nous offrir le Troyen Gimbert et le Lensois Yahia. Un duel qui s’annonce physique et passionnant.

L’ESTAC se montre le plus entreprenant et s’installe tranquillement dans le camp lensois. Ils insistent notamment sur le côté de Baal en dédoublant régulièrement afin d'apporter davantage de présence sur les ailes et de pouvoir centrer sur leur buteur Gimbert pourtant suivi comme son ombre par le défenseur tunisien.

Les choses auraient pu évoluer rapidement à la 8e minute de jeu sur un coup-franc lointain pour Troyes. Le tir, contré par un lensois, est a priori sans danger mais le cuir passe avec l’effet très près du poteau d'Aréola. (8’)

Sur l'action qui suit, Touzghar part du milieu de terrain repique et tente sa chance de l'extérieur de la surface mais c'est sans problème pour le portier troyen. (9’) Le jeu se débride et les deux équipes se procurent des occasions mais sans pour autant parvenir à être dangereux dans le dernier geste. Interviewé durant la première mi-temps, Antoine Kombouaré se veut déçu : « On peut faire beaucoup mieux » et réclame « plus de calme et de sérénité » de la part de ses joueurs.

Même si la possession était troyenne en début de match, le Racing change d’attitude et récupère les ballons plus haut par un pressing plus important. Pour autant, les deux équipes se neutralisent dans le milieu de terrain sans être dangereux devant le but. A la manière d'une équipe de handball, Troyes fait tourner de gauche à droite pour trouver une brèche dans le bloc lensois mais c’est Touré qui clôturera cette première mi-temps par un retourné sur un corner de Valdivia, mais la défense troyenne vigilante se dégagera. 

Les deux équipes rejoignent donc le vestiaire sur un score nul et vierge, dû en partie aux problèmes dans l’avant-dernier geste des deux équipes. On notera également la présence dans les tribunes de Gérald Baticle, venu superviser le RC Lens avant le match de Coupe face à l’Olympique Lyonnais.

 

De l'énergie à revendre en fin de match ? Il aurait mieux fallu l'utiliser durant la seconde période !

La seconde période est similaire à la première. Les deux équipes se font fasse dans un duel au milieu de terrain. Les Troyens gardent néanmoins la possession et le contrôle du ballon mais la finition n’est pas au rendez vous. Pour exemple, Darbion, qui profite de la mauvaise défense de Landre, se retrouve seul face à Aréola. Le portier lensois reste sur ses appuis est dégage le tir du pied droit. (53’)

Du côté lensois, on joue en contre mais la construction est trop rapide et les actions sont bâclées par manque d’agilité ou de clairvoyance… Peu en vue comme la majorité de ses compères, Coulibaly et Touzghar laisseront leur place à l’heure de jeu à Ljuboja et N’Diaye. Des changements qui n’auront aucune influence sur un jeu lensois toujours aussi pauvre.

Sur un centre de Baal, Ljuboja, quasiment seul au second poteau, manquera la tête qui aurait pu offrir la victoire aux Lensois sans pour autant qu’elle ne soit méritée mais, à l’image de l’équipe, son tir passe à côté…(82’)

Arrive alors la 86ème minute de jeu. Au duel sur un ballon aérien, Othon prend le dessus sur Nomenjanahary et Cyprien, qui reste au sol. Les Lensois demandent aux Troyens de sortir le ballon mais Baal se charge de faire une faute pour un coup-franc qui a priori sera sans danger car situé à 35 mètres côté droit.

Pour autant, Court envoie un long ballon dans la surface lensoise qui, touché par aucun joueur, finit sa course dans les filets lensois. (88’; 1-0)

Les esprits s’échauffent rapidement : Riou sera renvoyé au vestiaire et Chavarria, Gimbert, Yahia et Court écoperont d’un carton jaune. Jean-Marc Furlan prendra soin de se rendre lui-même au vestiaire pour ne pas à son tour être averti.

Lens aura beau bénéficier de 7 minutes de temps additionnel, agrémentées de tensions et de chahuts, la réaction lensoise sera intervenue beaucoup trop tard. La défaite des Lensois ne sera pas totalement imméritée, tant le jeu aura été pauvre sur le plan offensif.

 

Un nouveau match décevant dans la campagne lensoise qui, cette fois-ci, se termine par une défaite, ce qui n’était pas encore arrivé en 2014. Même si l’objectif n’est pas à la Coupe de France, il faudra se montrer inspiré face à l’Olympique Lyonnais afin de ne pas revenir de Gerland avec une déculottée…

Matthieu


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