Un match « nul » et de la déception avant tout

22-RC-Lens-Stade-Lavallois-Laval
Aujourd'hui, en début d'après-midi, le RC Lens recevait le Stade Lavalois pour le compte de la 22e journée de Ligue 2.

Duel d'extrêmes donc au stade Bollaert-Delelis opposant le 3e au 18e. Un match que les Lensois ne devaient certainement pas prendre à la légère puisqu'une victoire permettrait aux Sang et Or de s'installer seul en tête du classement car, de son côté, le FC Metz s'est incliné face aux Chamois Niortais.

Après un bon match face à l'AJ Auxerre, Antoine Kombouaré aura dû se passer des services de ses deux nouvelles recrues qui avaient bien dynamisé les attaques. De plus, le coach lensois se devait également de composer sans Ahmed Kantari, Edgar Salli et le capitaine Jérôme Le Moigne... Des absences en nombre qui aurait pu permettre au jeune Quentin Lecoeuche de se montrer mais il n’aura pas été de la partie finalement.

 

Un duel des extrêmes ? Pas si sûr...

Les deux équipes commencent leur match de la même manière. Toutes les deux pratiquent un jeu patient et attendent que l’autre se découvre légèrement. (de bonne augure pour la suite…)
Pour autant, la surprise vient de Laval qui maîtrise le Racing et propose même quelques actions bien placées et ce dès la 6ème minute avec un Une deux sur le côté droit ponctué d'un centre mais c'est dégagé en corner au premier poteau par Yahia devant Bekamenga. Le corner ne sera pas dangereux mais mal dégagé et hérité, dans la surface lensoise, par un Lavallois qui tire de peu au dessus…(7e) Peu de temps après, Touzghar prend de vitesse la défense sur un bon ballon en profondeur de Ljuboja mais son tir piqué est repoussé par Cappone (9e). Ce sera la plus grosse occasion lensoise de cette première période… Que dire de son contenu?

Les Lensois n’ont jamais su mettre clairement en danger cette équipe lavaloise. En cause ? Aucun mouvement, aucune créativité, très peu d’envie de volonté… Autant dire que Laval a été plutôt tranquille et s’est même montré dangereux, histoire quand même de mettre un peu de piquant dans ce match qui n’avait aucune saveur. Du moins durant la première période.

  

Un manque de tout et beaucoup de rien...

La seconde période sera… différente. Lens prend en effet un peu le match en main mais la densité de l’équipe lavalloise dans son propre camp laisse peu de solutions aux Sang et Or qui en plus n’ont pas les joueurs pour animer une attaque.
En effet, les Cyprien, Bourigeaud, Ljuboja et Chavarria n’ont jamais été en mesure de faire ce qu’on attendait d’eux : de l’animation offensive.

C’est donc à juste titre que Kombouaré effectue quelques changements pour dynamiser le jeu et dynamiter ce verrou lavalois. Pourtant, même avec ces entrées, les Lensois n’auront jamais donner l’impression de pouvoir marquer.
En pointe, Touzghar aura passer son temps à courir après les « non-cadeaux » que l’équipe lui fera en profondeur, offrant d’ailleurs un caviar à Coulibaly qui ratait étonnamment le cadre…(68e).
Nomenjanahary aura, lui aussi, plusieurs occasions d’ouvrir le score (83e; 92e) mais la plupart de ses tirs comme ceux des autres Lensois étaient destinés aux mains de Cappone, qui n’en demander certainement pas tant !

 

Le point positif de ce match sera sans doute (satisfaisons nous de peu) le match nul et un point de pris, grâce notamment au travail physique de Yahia sur Bekamenga et dont le duo avec Landre commence à prendre forme. On aura également apprécié le travail de Touré sur le côté droit, qui a su prendre parfois l’aile et s’est montré sérieux en défense.

Quoiqu’il en soit, le match proposé par les hommes d’Antoine Kombouaré était loin d’être celui attendu par les supporters lensois qui auraient bien voulu rêver un peu en caressant cette première place du classement de Ligue 2…

Matthieu


Commenter cette actualité (...)