Gervais Martel : « Passer trois ans à l'étage inférieur, c'est un échec »
Pour La Voix des Sports, le président du RC Lens clame sa joie de retrouver la Ligue 1. Et Gervais Martel souligne aussi les changements au sein du club lensois au niveau de l'organisation qui ont permis ce retour en Ligue 1.
- Gervais, toutes ces émotions, ça chamboule forcément. Avec le recul, quel sentiment prédomine chez vous ?
« Un sentiment de joie, très fort, très beau. Je suis heureux pour le club d'abord. C'est ma deuxième famille, vous savez. Ça me faisait mal au ventre de le voir en Ligue 2. Deux relégations consécutives, avec moi aux commandes, (trois avec l'ancienne), ce n'était pas concevable. Cette position d'échec m'a donné de l'adrénaline. Car passer trois ans à l'étage inférieur, c'est un échec.
Il y aussi de la joie pour les supporters. Ce fut encore quelque chose d'irréel pendant deux jours. L'accueil à Lesquin en pleine nuit, le rassemblement de Lens, samedi. J'ai eu l'impression de revivre l'épopée du titre. C'était aussi fort émotionnellement. Si on avait eu la possibilité d'ouvrir le stade, c'eût été bis repetita !
De la joie aussi pour tous les gens qui m'ont entouré dans les moments difficiles : ma femme, ma fille, les potes... J'ai toujours eu des gens autour de moi qui me faisaient confiance. Je tiens notamment à remercier Didier Roudet, Jocelyn Blanchard et Xavier Thuilot. Je les avais consultés avant mon retour(en juin 2013). Je vais revenir, leur avais-je dit. Préparons-nous...
Ça a été peut-être plus long que prévu mais ils sont restés avec moi. Ils ont su attendre. »
- Qu'est-ce qui a changé dans votre mode de fonctionnement ?
« On a opéré un changement complet dans notre organisation ! Je ne suis plus tout seul désormais. Aujourd'hui, il y a tellement de dossiers à suivre - sport, législation, délocalisation - qu'il était impossible de faire ça sans eux. Même si Antoine Sibierski avait su gérer les affaires sportives au mieux de nos intérêts pendant mon absence, il est clair que nous devions changer de méthode. »
Commenter cette actualité (...)