Antoine Kombouaré : « On est des combattants, des guerriers »
Malgré les difficultés à gagner à domicile depuis fin novembre, Antoine Kombouaré espère bien que, ce lundi, face à Arles-Avignon, ce sera la bonne pour les Sang et Or, pour permettre d'avancer au classement. Et l'entraîneur lensois confie également son plaisir de voir les qualités morales et mentales de son équipe qui se bat et ne lâche rien, malgré les difficultés rencontrées lors des rencontres.
Antoine, allez-vous, ce lundi, obtenir une victoire à domicile qui vous fuit depuis près de quatre mois ?
« Je ne suis pas devin mais on travaille fort pour enfin l'emporter à domicile. Cela fait longtemps mais ce n'est pas grave. Ce qui est le plus important, c'est la tenue, la marche de l'équipe, sa mentalité. On préférerait bien sûr gagner mais – comme je le dis depuis un certain temps – si, lundi, on était tenu en échec, il faudrait être capable de gagner à l'extérieur. C'est le parcours sur la durée qui va me donner ma ligne de conduite. Maintenant, comme tous les entraîneurs, j'aimerais gagner tout le temps, et surtout à domicile ! Aujourd'hui, ce qui m'intéresse, c'est que l'on fasse une moyenne de deux points par match. Cela me va parfaitement. Pour faire plaisir à notre fantastique public, je préférerai que l'on gagne chez nous mais je pense que les supporters sont aussi contents que nous de voir que leur équipe obtient un parcours correspondant à son objectif, à savoir la montée. J'espère que l'on continuera dans cette voie, et que cela nous mènera au succès en fin de saison. »
La logique voudrait pourtant que vous soyez meilleurs à domicile qu'à l'extérieur...
« Mais il n'y a pas de logique en football. Si l'on excepte le PSG qui est vraiment au-dessus du lot, vous pouvez regarder en Ligue 1 : toutes les autres équipes ont du mal. Concernant Lens, aujourd'hui, tout le monde nous voit gros mais regardez l'effectif que l'on possède. Il y a une dizaine de joueurs qui sont arrivés et, pour que la mayonnaise prenne, ce n'est pas facile. Je ne suis arrivé que quinze jours avant le début de la saison. Ce que l'on fait aujourd'hui, c'est très bien, même si les gens ne s'en rendent pas toujours compte. Si l'on veut que ce soit parfait, il ne nous manque que les victoires à domicile. Mais aujourd'hui je n'ai pas la prétention de dire que l'on peut être parfait. On fait tout pour... Après, ce qui est remarquable dans cette équipe, c'est que l'on court souvent après le score et, malgré une tâche rendue plus difficile, on ne lâche jamais. C'est ce que je retiens : on est des combattants, des guerriers. On ne lâche jamais ! Même quand on est au pied du mur, on se relève toujours. C'est la grande force de cette équipe ! »
Pour la presse, Lens est l'équipe la plus forte de ce championnat de Ligue 2. Pas Metz...
« C'est ce qu'ils disent. Aujourd'hui, même si l'on a un match en moins, Metz a six points d'avance. Maintenant, c'est vrai que sur la façon de jouer, nous avons prouvé que nous avions du caractère et que nous savions produire du jeu, alors que Metz reste une équipe très solide, qui défend et joue les contres. Les Messins ne font peut-être pas de superbes matchs mais ils sont super réalistes ! C'est leur point fort... Après, depuis le début, on sait bien que l'on a le statut de favori. On ne s'est pas cachés. Maintenant, en parler, c'est bien mais cela doit passer par les actes. C'est pour ça que c'est d'autant plus difficile pour nous. Moi, je peux assumer la pression. Il n'y a pas de souci. Mais, pour les joueurs que l'on a, dont bien peu ont évolué en Ligue 1, c'est moins évident. Pour la plupart, ce sont des gamins, et ce qu'ils font, c'est très très bien. Encore une fois, on aurait envie de rendre heureux ce super public que l'on a à domicile. Mais il y a un adversaire en face. Et là, on va recevoir la meilleure défense de Ligue 2, avec seulement 20 buts encaissés. Nous, on en a pris 32... Arles-Avignon est une équipe très solidaire, avec beaucoup d'expérience. Et il ne faut pas oublier qu'on a failli perdre le match à l'aller. C'est un adversaire redoutable qui, il n'y a pas plus d'un mois, était sur nos talons. Et puis je connais mon copain en face, Franck Dumas. Il est capable de nous préparer une petite surprise, à sa manière... De notre côté, on espère récupérer Alphonse Areola. Mais c'est un peu délicat car il souffre d'une arthrose au coude à cause des chocs, et c'est au minimum six semaines. Il y a donc beaucoup de travail pour que cela se dégonfle. »
Source :RCLens.fr
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