Vincent Lannoy : « Les blessures ne sont pas illogiques »
Dans La Voix du Nord, Vincent Lannoy revient sur l'état physique du groupe lensois lorsqu'il a pris en main le groupe à l'arrivée d'Eric Sikora, ainsi que la progression physique des joueurs ces derniers mois. Enfin, il aborde le match d'Auxerre, qui fait suite à une série de matchs rapprochés qui ont mis à mal les organismes des Sang et Or et obligé à gérer l'effectif en raison des blessures des joueurs.
- Quelle a été votre priorité en arrivant ?
« Faire le bilan des manques en aérobie. Les joueurs avaient du mal à tenir. Nous avons profité d'une petite trêve pour faire une piqûre de rappel et lier le physique au mental. Nous avons effectué des sorties à Vimy et sur les terrils de Loos. C'était autant pour les jambes que pour les têtes. Un moyen de leur dire "vous êtes capables de faire". Il fallait que les mecs franchissent un cap, qu'ils effectuent un travail sur eux-mêmes. On n'a rien sans rien. »
- Comment ont-ils accueilli cette démarche ?
« Ils étaient en demande et le sont encore maintenant. En même temps, ce sont des gamins qui râlent parfois. C'est dans la nature des footballeurs français. Mais en même temps, ce sont des compétiteurs. »
- Leur progression est-elle gratifiante pour vous ?
« Oui, bien sûr. Et si demain il y a un coup de moins bien, on se fera allumer... »
- Un coup de moins bien comme à Niort lors du dernier match ?
« On a vite su que ce serait compliqué. On ne peut pas se permettre de "péter" un joueur. On a un peu levé le pied. On a géré, comme on a géré Touzghar et Valdivia lorsqu'ils n'ont pas joué. Les blessures ne sont pas illogiques, on est toujours à la limite. »
- Le groupe aura-t-il récupéré pour jouer contre Auxerre ?
« Pas de problème. Le seul souci est que lorsqu'on doit récupérer, on ne peut pas bien travailler. En plus, les conditions n'étaient pas idéales pour la récupération. Alors on allège les séances, on réoxygène et nous avons un "ostéo" et des "kinés" compétents qui font un super boulot. »
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