Aucun doute, s'il y en avait, pour les montées de Lens et Lorient en L1
Il n'y a aucun doute, s'il y en avait, concernant les montées de Lens et Lorient en Ligue 1, dixit Didier Quillot, directeur général de la LFP. Cette déclaration fait suite à la décision du conseil d'Etat, saisi par trois clubs la semaine dernière, et qui pointait du doigt une incohérence de dates quant à la convention FFF-LFP utilisée pour déclarer Amiens et Toulouse relégués en Ligue 2.
Au cours d'une énième cacophonie provoquée par les communications hasardeuses d'Amiens et Toulouse sur leur "maintien" hier en fin d'après-midi, les décideurs et observateurs spécialisés ont dû faire preuve de patience et redoubler de pédagogie pour expliquer les tenants et aboutissants du verdict du Conseil d'Etat.
Au centre du problème, la convention entre la FFF et la LFP quant à l'organisation par cette dernière de la Ligue 1, dans un format défini entre 18 et 20 clubs. Hors, cette convention, renouvelée tout les 4 ans, expire le 30 juin prochain.
La LFP ne pouvait donc déclarer Amiens et Toulouse relégués, avant de faire valider les termes de sa future convention avec la fédération... qui sera exactement la même, et qui sera entérinée le 26 juin prochain au conseil fédéral de la FFF. En dernier recours, c'est le ministre des Sports, qui doit aussi signer la même convention, qui pourrait faire capoter l'ensemble. Un scénario improbable, sachant que c'est une décision gouvernementale qui a amené l'arrêt des championnats en premier lieu.
En somme, le Conseil d'Etat a joué son rôle d'organe législatif en soulignant une précipitation administrative... Un exemple de bureaucratie à la française qui se trouve loin des impératifs pratiques, et qui en tout cas n'est pas fait pour accèlèrer les choses, alors que les promptes décisions du gouvernement, de la fédération et de la ligue avaient été soulignées en premier lieu fin avril. D'autant que l'imbroglio ne devrait donc définitivement prendre fin que d'ici une quinzaine de jours.
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