La cellule de recrutement du PSG en Île-de-France également concernée par le fichage ethnique

Marc Westerloppe RC Lens
Les révélations se suivent et se ressemblent du côté du Paris Saint-Germain. Dans l'oeil du cyclone des affaires liées au Fair-Play Financier mais aussi, depuis la semaine dernière, des accusations de fichage ethnique dans le recrutement de jeunes joueurs, le club de la capitale va devoir faire face à de nouveaux soupçons.

Par un document que le média a pu consulter, L'Équipeconfirme des informations du Parisien révèle en effet ce vendredi que le PSG a pratiqué le fichage ethnique dans la supervision des jeunes joueurs en Ile-de-France, au sein de la cellule dirigée par Pierre Reynaud. Il est ainsi présenté un fichier permettant, parmi les nombreuses caractéristiques recensées, de classer les joueurs selon qu'ils soient « black », « beur », « blanc », « métis » ou asiatique.

Une situation contraire, donc, à la position officielle du club qui indiquait que le fichage ethnique n'avait concerné jusqu'au printemps 2018 que son recrutement en province et qu'il s'agissait d'initiatives personnelles, faisant ainsi porter une partie de la responsabilité à l'ancien Lensois Marc Westerloppe.

« Rétablir la vérité humaine de Marc Westerloppe »

De son côté, après une première communication samedi par le biais d'un avocat, Marc Westerloppe organise sa défense et a décidé, toujours selon L'Équipe, de faire appel au cabinet d'avocats Temime, basé à Paris. Hervé Temime et Corinne Dreyfus-Schmidt vont défendre l'ancien joueur et formateur du RC Lens.

Les avocats veulent ainsi « rétablir la vérité humaine de leur client, dont la vie et la carrière ont montré l'attachement aux valeurs d'équité et de solidarité, et démontreront qu'il n'a jamais eu de comportement discriminant dans les fonctions qu'il a occupées au PSG, et qu'il ne mérite en aucun cas d'être stigmatisé ».


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