Hervé Arsène : « Daniel Leclercq est quelqu'un d'exceptionnel »
CChampion de France en 1997-1998 avec le RC Lens sous les ordres de Daniel Leclercq, Hervé Arsène garde un excellent souvenir du Druide et a partagé ses anecdotes ce samedi sur l'antenne de notre radio partenaire RBM 99.6FM. L'occasion également de revenir sur le caractère légendaire de l'ancien entraîneur du RC Lens.
« J'avais souvent tendance à jouer vers l'arrière, ce qui ne plaisait pas à Daniel Leclercq. Il m'a tellement engueulé pour jouer vers l'avant, en étant pratiquement à l'opposé de la ligne de touche , je l'entendais crier "Hervé, joue vers l'avant !" (rires). (...) Il me disait donc : "Tu te démerdes, tu fais comme tu veux, mais tu joues vers l'avant". A force, c'est rentré. On se comprenait aussi dans les regards. Les gens n'aimaient pas cet aspect de lui qui est très dur, très exigeant, très autoritaire, mais ça nous a quand même permis d'arriver à quelque chose. Non seulement ses entraînements étaient extraordinaires. Cela nous a fait avancer.
Je pense qu'il faut aussi un coach qui sache manager, qui sache parler à ses joueurs lorsqu'il le faut. Je me rappelle de cette anecdote où il s'était mis debout devant chaque joueur dans le vestiaire et disait : « Tu as envie d'être champion de France ? ». C'était un moment assez exceptionnel. C'est quelqu'un d'exceptionnel, mais il avait aussi ses humeurs. Il faut faire avec. »
« En 1998, il y avait l'équipe qu'il fallait »
Au-delà d'un excellent technicien, le groupe des Sang et Or était très complet, estime l'ancien milieu : « Il y avait une équipe aussi qui était très bien et très complète. Quand on voit Smicer, Vairelles, Drobnjak. Drobnjak est un buteur, Vairelles va détruire la défense adverse par ses courses à droite ou à gauche, Smicer apporte la qualité technique. Au milieu, on avait aussi des joueurs comme Debève, de gros bosseurs mais aussi des techniciens, avec les Foé, Déhu, des jeunes comme Oruma, Pitau qui apportaient. Dans chaque ligne de l'équipe… Derrière il y avait Jean-Guy Wallemme qui aboyait pour replacer tout le monde (rires). Il y avait l'équipe qu'il fallait, en plus de ce savoir-faire. »
Source :En Pleine Lucarne (RBM 99.6FM)
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