Charles Itandje : « Je me suis dit : "Si je vais au RC Lens et que j'arrive à jouer, c'est le jackpot !" »

Charles Hubert Itandje RC Lens
Arrivé au RC Lens en 2001 en provenance du Red Star, à l'âge de 19 ans, Charles Itandje était parvenu à s'imposer en Artois et était devenu l'une des figures du Racing du début des années 2000. Une aventure qui aurait toutefois pu ne pas avoir lieu si le gardien de but avait choisi Liverpool, qui le courtisait également. Le portier, qui évolue désormais du côté de Versailles en National 3, raconte ainsi l'anecdote de son arrivée au Racing et les raisons de son choix.

« C'était un club qui à l'époque nourrissait de grosses ambitions, il avait été champion de France juste avant, c'était un gros club de l'élite. Pour moi, c'était une chance inespérée de sauter dans le grand bain. L'année où je signe à Lens, je pars à Liverpool. J'y fais un essai, car j'avais fait un match en National avec le Red Star, un émissaire était là et ils m'ont envoyé faire une semaine d'entraînement avec l'équipe première de Liverpool. Cela se passe bien, je reste une semaine, on veut me signer, mais entre temps, j'ai signé un protocole d'accord avec le RC Lens. Lens n'était pas forcément le club qui me donnait le plus de garanties de jouer, car très franchement, quand j'ai commencé à jouer, je ne m'y attendais pas du tout. Mais c'est le club pour lequel je me suis dit : "Si je vais là-bas et que j'arrive à jouer, c'est le jackpot quoi !". J'ai joué très jeune là-bas, à 20 ou 21 ans. A mon âge, cela ne se faisait pas, surtout dans des clubs pareil. Il n'y a qu'à Lens qu'on l'a fait. »

Le portier a vécu un moment vraiment particulier lors de sa première titularisation en Ligue 1, à Bollaert contre Guingamp, le 1er décembre 2002 (défaite 1-3) : « L'entraîneur était Joël Muller, et l'entraîneur des gardiens Michel Ettorre. C'est mon entraîneur des gardiens qui est venu me voir et m'a dit : "Tu joues samedi hein".  Toi, tu fais : "Sérieux ?!" (rires). (...) Au final, toute ma famille est venue, mes frères, ma mère, ma femme… C'était un beau souvenir. C'était contre Guingamp. Ce qui est fou et beau, dans la vie rien ne se passe par hasard, c'est que le premier but que j'encaisse dans ma carrière, c'est d'Hakim Saci, avec qui je jouais l'année d'avant au Red Star. (rires) »

Source :Nouvelles Écoutes - Banquette


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