Mathias Autret : « Rester avec Casanova, c’était perdre mon temps »
Formé au stade Brestois, Mathias Autret a connu des fortunes diverses en Ligue 1 et en Ligue 2, à Caen, Lorient et au RC Lens. Il revient pour le site officiel du club breton sur ses années lensoises. Il garde de bons souvenirs de sa première saison sous les ordres d’Antoine Kombouaré mais a mal vécu l’arrivée d’Alain Casanova. Le manque de temps de jeu et le manque de compréhension entre les deux hommes ont été des arguments de poids dans le départ du joueur.
« Je voulais partir de Lorient, c’était la meilleure solution. J’ai commencé la prépa là-bas et j’ai reçu un coup de fil de Gervais Martel qui m’a juste posé une question : « Veux-tu porter le maillot du RC Lens ? » Je lui ai dit oui et il m’a répondu qu’il allait se débrouiller. Une heure après, le coach Kombouaré m’a appelé. Ça a ensuite traîné un peu mais j’ai réussi à partir. À Lens, c’était incroyable. C’est le plus gros club dans lequel j’ai joué. Le public, les installations, le stade, les qualités humaines, tout est top. Pour n’importe quel joueur, quel plaisir de travailler dans ces conditions ! J’ai fait une première saison où je me suis vachement épanoui. Je suis tombé sur un coach qui m’a pris sous son aile. J’ai fait 38 matches et avec un effectif peu étoffé, on a joué la montée jusqu’à deux semaines de la fin. Ensuite, Antoine Kombouaré est parti. Un nouvel entraîneur complètement différent est arrivé, Alain Casanova. Moi, j’ai payé physiquement la saison que je venais de faire et ça s’est mal passé avec lui. On a cherché, on a discuté mais on n’a jamais réussi à se comprendre. Le club me plaisait toujours mais quand on ne joue pas, c’est trop compliqué. Rester avec Casanova, c’était perdre mon temps, on n’était pas faits pour travailler ensemble. Je n’ai pas été prolongé et on m’a dit à la fin de la saison que l’aventure s’arrêtait là. »
L'ancien lensois est également revenu sur les contacts entre lui et le stade brestois, et n’a pas apprécié que le RC Lens le garde alors qu’il avait un temps de jeu très maigre.
« J’avais Greg (Lorenzi) au téléphone régulièrement. J’aurais aimé venir dès le mercato d’hiver parce que je savais très bien comment ça allait se passer. J’ai une grande confiance en Greg et on aurait trouvé un accord mais Lens n’a pas voulu me laisser partir. C’est une partie du foot que je déteste. Garder les joueurs alors qu’on ne s’en sert pas, ne pas vouloir prêter ton joueur à un club concurrent… J’étais donc content malgré tout d’être en fin de contrat et il n’y avait plus personne désormais entre le Stade Brestois et moi. »
Source : Site officiel du Stade Brestois
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