Jean-Luc Lamarche et les arrivées de Bernard Lama et Guillaume Warmuz au RC Lens

L’ancien directeur sportif du RC Lens d’expliquer ainsi dans une interview exclusive pour MadeInLensque l’arrivée de Bernard Lama en 1991 a constitué la première pierre de l'éclosion de Guillaume Warmuz...

Comment aviez-vous fait venir Bernard Lama et Guillaume Warmuz ?

« C’était très simple. L’année de la montée (1990/91, ndlr.), nous avions Christophe Baïocco dans les buts. On s’est dit qu’il fallait qu’on étoffe un peu notre effectif au niveau du poste de gardien, on savait bien qu’on n’allait pas dominer le jeu. J’apprends que Bernard Lama signe au PSG et que le PSG, parce qu’il était toujours sous contrat, avait l’intention de faire jouer Joël Bats pendant encore un an. Donc Lama aurait été la doublure de Joël Bats pour un an. Le soir, je suis resté jusqu’à minuit au bureau, j’ai eu Lama, le PSG, tout le monde et j’ai réussi à négocier, y compris avec Lama, qui était à Brest, qu’il vienne chez nous pour jouer et que, l’année suivante, il aille jouer au PSG, ce qui était normal. C’est comme cela que ça s’est fait, et cela a été la première pierre, le jour de la montée. Pour Guillaume Warmuz, il était quand même un international espoir, mais c’est sûr que, quand tu mets un gardien de but derrière Bernard Lama, qui était de loin le meilleur gardien français à l'époque, c’est toujours un pari et globalement, quand tu vois ce qu’il a fait chez nous, c’est un garçon qui aura joué plusieurs années, qui aura beaucoup apporté. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens