Raphaël Varane : « On va gagner 2-1 »
Blessé à la cuisse et forfait pour l'Euro 2016, Raphaël Varane a suivi de près ses coéquipiers de l'équipe de France. Dans L'Equipe et avant la finale de ce soir contre le Portugal, l'ancien Lensois livre quelques éléments au sujet, notamment, de son coéquipier du Real Madrid Cristiano Ronaldo et dévoile son pronostic : une victoire des Bleus sur le score de 2-1.
Quel est votre favori ?
« Le Portugal n'est pas l'équipe la plus spectaculaire à voir jouer, mais elle est très efficace. Elle est capable de marquer en fin de match, de surprendre en contre quand elle est dominée. Et puis, elle a un sacré atout : Cristiano. »
Vous le connaissez parfaitement puisque vous jouez avec lui au Real Madrid...
« Plus il sera loin de notre surface de réparation, mieux ce sera pour nous. Il arrive toujours à se créer des occasions. Ce n'est pas de la chance. C'est un joueur qui sent les coups, qui arrive toujours à être au bon endroit au bon moment. Il est redoutable. C'est simple, il sait tout faire. »
Que faut-il faire pour l'empêcher de briller ?
« Pour qu'il n'ait pas le ballon, il faut d'abord bloquer le passeur. Il faut le sevrer au maximum. Une fois qu'il est confortable dans sa zone de jeu, ça devient très difficile. Il faut donc anticiper. Pour le contrer, il faut lui laisser peu d'espaces, ne pas le laisser manoeuvrer, ne pas attendre que ce soit lui qui impose là où il veut aller, ni comment il veut y aller. Il faut le bloquer avant qu'il prenne sa décision, qu'il soit balle au pied ou dans une course d'élan, être très proche de lui et lui imposer une contrainte physique forte. Il faut lui mettre une vraie pression physique pour que ça devienne très compliqué pour lui de se procurer des espaces. »
Vous dites-vous : vivement la Coupe du monde 2018 ?
« Je suis loin d'être résigné, hein (il rit). J'ai très envie d'aller de l'avant. D'autres échéances vont venir. Cet Euro peut constituer un gros moteur pour l'avenir. On va gagner : 2-1, dans le temps réglementaire. »
Commenter cette actualité (...)