La mère de Wylan Cyprien convaincue par le sérieux de la formation du RC Lens
« J’étais réticente. C’est mon premier, il était filou, filou, filou. (Rire.) Et je pensais qu’il ne pouvait pas écouter quelqu’un d’autre que moi, que j’étais la seule à pouvoir le cadrer, car j’étais dure avec lui. Mon frère, le papa de Yannick, qui est aussi son parrain, m’a dit de le laisser tenter sa chance. » « Je n’ai pas vu cet aspect-là tout de suite, mais un peu plus tard, quand j’y allais. Je voyais le comportement des jeunes, leur politesse, leur respect, le cadre. La première fois, ça m’avait marquée. Je lui avais donné les bases de l’éducation, mais j’étais rassurée de savoir que ça continuait là-bas. J’étais contente qu’il ne soit pas resté dans le collège où il était, pas bien réputé. » « Être enfermé là-bas, ça l’agaçait. Il me disait : “Oui, on ne veut pas que je fasse ci, que je fasse ça, c’est la prison.” Je lui répondais: “C’est ton choix, donc si tu ne veux plus, tu reviens!” “Non, non, c’est bon...” “Alors, ne te plains pas, tu te calmes et tu travailles.” De toute façon, je prenais le téléphone et ce qu’il ne voulait pas faire avec eux là-haut, il le faisait avec moi. Il m’écoutait. »
Source :France Football
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