Georges Tournay et le fonctionnement du Pôle Espoirs de Liévin
Arrivé à la tête du Pôle Espoirs de Liévin en septembre dernier, l'ancien entraîneur du RC Lens et directeur de la Gaillette développe le son fonctionnement dans La Voix du Nord, Georges Tournay évoquant également les objectifs qu'il s'est fixés pour valoriser le travail effectué dans ce Pôle Espoirs.
– Comment fonctionne le pôle espoir de Liévin ? Avec quels joueurs ?
« Dix-neuf jeunes footballeurs, répartis sur un cycle de deux ans et qui sont élèves de quatrième et troisième, restent chez nous à l’année au sein de nos installations au stade couvert. Ils sont logés, nourris, pris en charge, scolarisés au collège Descartes et disposent d’un encadrement technique et sportif complet. Leur apprentissage dure donc deux saisons au cours desquelles ils sont évalués : performances sportives, scolaires, comportement sociétal, etc. Ensuite, en fonction de leur niveau, ils intègrent ou pas le centre de formation d’un club professionnel, à Lens ou ailleurs. En règle générale, environ 80 % des jeunes peuvent y prétendre. Quant au recrutement, il est avant tout régional, mais la région parisienne est très bien représentée aussi. »
– Vous êtes en place depuis la rentrée de septembre. Quelle est votre feuille de route ? Votre actualité immédiate ?
« En réalité, je poursuis deux objectifs. Le premier consiste à dire et redire ce que nous faisons ici à Liévin. Le pôle espoir est le plus ancien de France avec celui de Clairefontaine ; il a servi de tremplin à des générations de professionnels mais ce n’est pas assez connu ni assez valorisé. Le deuxième objectif touche à notre fonctionnement même. Il faut reprendre contact avec les clubs professionnels avec qui le lien est distendu depuis plusieurs années. »
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