Zakarya Bergdich: « Ça me fait super plaisir de revoir Martel »

Entrons dans le vif du sujet, comment se passe ton adaptation en Espagne ?
« Tout se passe bien, j'ai été super bien accueilli. Le seul bémol, je dirai que c'est la barrière de la langue. Mais on arrive à communiquer en Anglais donc ca va. Et en attendant, j’apprends l'Espagnol. »

Qu'est ce qui t'a convaincu de choisir Valladolid ?
« Déjà, le club me voulait vraiment. Et quand un club vous montre autant d'intérêt, ça motive... Ajoutez à ça le fait que la Liga soit l'un des meilleurs championnats du monde, avec des équipes comme le Barça, le Réal ou l'Atlético. »

Et c'est un club qui te permettra de progresser en évoluant face à ce genre de formation ?
« Tout à fait mais, pour ça, il va falloir travailler, travailler et encore travailler... Il n’y a pas de secret ! »

Sens-tu une réelle différence entre la Liga et la Ligue Française?
« Sincèrement, c'est totalement différent! ! Ici, le jeu est basé sur l’aspect technique, alors qu'en France, c'est beaucoup plus basé sur l’aspect physique et tactique. Ici, ils privilégient le jeu et notamment avec le ballon. »

C'est un football qui te convient en somme ?
« Oui, on peut dire ça. Lorsqu’on on voit le Réal ou le Barca jouer, on voit un beau football, et moi je suis fan de ce jeu-là. »

On sait que tu as eu pas mal de contacts avec d'autres formations, Lyon ou encore des clubs allemands. Qu'est ce qui à fait que la balance ait penchée pour la Liga ?
« Ces clubs-là m'ont fait beaucoup attendre après les premières prises de contacts. Ils ont laissé traîner, alors que Valladolid lui m'a fait une offre et, surtout, est passé à l'action rapidement pour conclure. Quand ça se passe comme ça, tu te sens en confiance et donc motivé. »

La préparation a commencé un peu partout en Europe et en Liga espagnole. Qu'est-ce qui caractérise cette préparation par rapport à ce que tu as connu par le passé, notamment la préparation foncière ?
« Justement, la différence, elle est là, c'est-à-dire qu'ici on fait tout avec le ballon, même le travail foncier se fait avec le ballon. On fait des jeux ludiques, mais de manière intense et poussée, tout se fait avec le ballon. En France, on peut tourner 30 ou 40 minutes, avaler des tours, alors qu'ici tout ce fait avec le ballon. »

As-tu un plan de carrière ?
« On verra. Moi, de mon coté, je me dois de travailler et, inchallah, prouver que je peut aller encore plus haut. Tout footballeur souhaite évoluer au plus haut niveau mais, pour ça, il faut travailler avec humilité et l'avenir nous dira... Mais personnellement, je ne me fixe aucun plan de carrière. »

La préparation d'avant-saison coïncide avec le Ramadan. Comment ça se passe pour toi?
« C'est dur quand même, surtout au début. Mais là, maintenant, hamdoullah, ça va. »

Le choix de ce club est donc un choix de progression avant toute chose ?
« Oui, je n'ai pas voulu signer dans un gros club où j’aurais été remplaçant et où donc ma progression aurait été stoppée. »

De ton coté, as-tu déjà eu des propositions émanant de ces championnats ?
« Oui, il y a 2 ans de ça, j'ai eu des offres concrètes, mais je n’avais pas envie d'aller là-bas à mon âge. J'ai privilégié ma progression mais il ne faut pas se mentir : les salaires offerts là-bas font parfois tourner les têtes. »

Le retour de Martel au RC Lens doit te faire plaisir, et on voit aussi qu'il recrute un Marocain (sic) avec Kantari et peut être Obbadi. Que penses-tu de ces choix ?
« Bien. Tout d'abord, ça me fait super plaisir de revoir Gervais Martel de retour à Lens. C'est lui qui m'a fait venir et m'a fait signer. Je suis content qu'il fasse signer des Marocains, même si, pour Obbadi, ce n’est pas encore sûr, mais je suis vraiment ravi que Martel soit de retour à Lens. »