Eric Chelle retrouve une jeunesse à Niort
Tout juste transféré chez les Chamois Niortais, Eric Chelle a encore de l'énergie. Dans les colonnes de La Nouvelle République, il évoque son récent transfert et dresse un bilan rapide de sa carrière.
« Je n'ai pas d'échéance en tête. Pour l'instant, j'ai toujours l'envie, le plaisir et les jambes. C'est revenu car il y a un an et demi j'ai failli arrêter. » Allusion à ce Lens - Istres (1-1) de mai 2012 où l'égalisation nordiste venue d'un ballon perdu par Éric Chelle… ancien Lensois avait fait souffler un mauvais vent de suspicion de triche. Que du vent.
Épisode oublié quand en mai dernier, Istres a définitivement assuré son maintien grâce à un but de son capitaine contre… Lens. Mais en 2012, Éric Chelle a bien failli raccrocher : « Dégoûté, je voulais tout plaquer. J'avais deux ou trois projets au Mali (NDLR, le pays de sa mère). A Istres, le club m'a convaincu de rester footballeur pro encore un peu. »
Prolongation donc pour l'ancien gamin d'Arles, formé au Martigues de l'époque Patrick Parizon, coach qu'il a eu la surprise de retrouver ici. Martigues, c'était le tout début. Éric Chelle a connu ensuite la Ligue 1 avec Valenciennes, puis à Lens qu'il aida à remonter à l'invitation de Daniel Leclerc entraîneur vénéré et qu'il quitta par la faute du coach Lazlo Böloni « qui ne voulait pas de moi. »
Ces années nordistes, ses deux sélections maliennes dont une contre le Liberia en qualification pour la Coupe du monde 2006, ses saisons provençales ont forgé un joueur d'expérience. « C'est ce que j'apporte aujourd'hui à ce groupe qui se connaît bien, dans lequel je me sens déjà à l'aise. J'arrive, je n'impose rien, je désire m'investir pleinement. »
Éric Chelle répète : « Je veux réussir et nous allons réussir. »
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