Wallemme : « Il y a toujours des raisons quand on est 20e »

Interrogé dans Luis Attaque sur RMC, l'ancien entraîneur lensois évoque ses débuts à Auxerre et essaie d'expliquer pourquoi le club bouguignon va si mal au classement.

Quelles ont été les premières choses à faire ?
On a l’habitude de dire qu’il faut laver les têtes, avec un regard neuf. Ce qui m’intéressait, c’est ce qu’on allait mettre en place et faire ensemble. Même s’ils avaient peut-être fait de bonnes choses, elles étaient lointaines. Et puis retrouver de la confiance. Il fallait remettre les têtes à l’endroit pour parler d’un projet de jeu et mettre en place une méthode. C’est ce qu’on a fait depuis 15 jours. Ce n’était pas facile sur le premier match à Toulouse (défaite 1-0). Même si ce n’était pas une excuse, on n’avait pas tout notre effectif. Il y avait quatre suspendus et Olivier Kapo qui était blessé. On a fait une prestation honnête là-bas. On avait mis les fondations en place. Il fallait s’appuyer là-dessus contre Valenciennes (2-0).
 
[...] Vous demandez-vous comment l’AJA peut être lanterne rouge ?
Il y a toujours des raisons quand on est 20e. Il y a certainement un problème de talent, de confiance, d’homogénéité, d’état d’esprit. Le début de saison a peut-être voilé la face à pas mal de monde. Ils étaient sur un nuage, notamment le petit (Alain) Traoré, qui fermait les yeux et qui marquait. Il a du talent mais aujourd’hui, il est dans le doute. Il a besoin des autres. Il est encore jeune. Et puis la blessure d’Adama Coulibaly a perturbé le groupe, même si ça a permis au petit (Willy) Boly de percer. Il y a un enchainement de choses. Il faut retrouver la confiance. Ça passe par le travail au quotidien. On ne va pas s’embrasser sur la bouche tous les jours. Il faut faire abstraction des ego. Et se dire qu’on a un gros truc à jouer, même si ça va être difficile.

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