Lachor : « La saison 1998-1999 m'a cassé les jambes »
Dans Nord-Eclair, l'ancien défenseur lensois revient sur sa carrière. Il évoque notamment les saisons après le titre de 1998, où il est blessé puis prêté au Servette de Genève avant de revenir à Lens car Joël Muller comptait sur lui.
Vous êtes ensuite prêté au Servette de Genève. Comment cela s'est-il passé ? Était-ce une volonté du club ou la vôtre ?
La saison 1998-1999 m'a cassé les jambes, au sens propre comme au figuré. Début septembre, on joue à Monaco, le week-end, alors qu'on doit rencontrer Arsenal en Ligue des Champions, le mercredi. Je ressors du stade Louis-II la jambe cassée. Je suis blessé trois mois. En janvier, on joue Marseille à Lens, en coupe de France. Je ressors avec une fracture du troisième métatarse. Je suis de nouveau blessé trois mois. Sur une saison qui dure neuf mois, j'ai été six mois blessé ! Mais j'ai quand même la chance de faire partie du groupe qui joue la finale de la coupe de la Ligue. Suite à ma blessure, Cyril Rool est descendu d'un cran et le club a dû recruter un arrière gauche et un milieu de terrain. La question était : compte-t-on sur moi, ou pas ? Quand je suis revenu de blessure, je n'avais plus le même statut. Entre deux, Toulouse avait montré son intérêt, mais cela a capoté. J'ai donc accepté le prêt à Genève.
Comment cela s'est-il passé là-bas ?
Au début, cela a été très difficile. C'était la première fois que je partais, que je me retrouvais vraiment seul, avec mon épouse. Les Suisses sont assez protecteurs. Mon acceptation s'est faite sur le terrain. Je leur ai montré que je pouvais leur apporter quelque chose en plus. À partir de là, j'ai été accepté. Autant les Suisses étaient très réservés à mon arrivée, autant je faisais partie de leur famille une fois qu'ils m'ont accepté. Tant et si bien que mon épouse et moi voulions rester.
Pourquoi cela ne s'est-il pas fait ?
Joël Muller, qui venait d'arriver au poste d'entraîneur, m'a appelé. Il voulait que je revienne. Je suis revenu.
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