Les Red Tigers demandent l'indulgence du Préfet du Pas-de-Calais concernant les interdictions de stade prononcées après Metz-RC Lens
Le 1er septembre dernier, de nombreux supporters du RC Lens s'étaient déplacés à Metz pour tenter d'assister à la rencontre face aux Grenats (6e journée de Ligue 2), malgré un arrêté - largement critiqué - prononcé par la Préfecture de Moselle interdisant le déplacement des fans du Racing.
Par une lettre ouverte publiée ce jeudi soir (à retrouver en intégralité ci-dessous), les Red Tigers ont sollicité l'indulgence du Préfet du Pas-de-Calais quant à des Interdictions Administratives de Stade (IAS) d'un an prononcées à la suite de la rencontre. « Traqués par les forces de police » malgré l'accueil positif des supporters locaux, des supporters, dont des Red Tigers, ont été arrêtés puis placés en garde à vue, et pour certains condamnés, rappelle le communiqué.
Annonçant avoir appris que des IAS avaient été prononcées, le groupe de supporters condamne « une privation de substantielle de liberté », et évoque notamment l'exemple d'une IAS d'un an prononcée à l'encontre de « FDL », Fred de Liévin. Bien connu des supporters lensois pour avoir réalisé plusieurs centaines de déplacements en autostop, « pour sa passion et son pacifisme », ce dernier « est régulièrement mis en avant par les journaux locaux comme un exemple de fidélité », est-il rappelé.
« Aboutir à un dialogue qui permettra d'apaiser les tensions... »
S'ils ne peuvent « se résoudre, la mort dans l'âme, à subir l'absence de (leurs) frères de tribune », les Red Tigers se disent « persuadés (de pouvoir) aboutir à un dialogue qui permettra d'apaiser les tensions et (de permettre) à chacun et chacune de vivre pleinement sa passion », en appelant ainsi à « l'indulgence et la clémence » du Préfet.
Le groupe de rappeler la non-prononciation d'IAS après un déplacement réalisé dans des conditions similaires au Havre le 27 octobre dernier, mais aussi la jurisprudence quant à la méconnaissance d'un arrêté préfectoral d'interdiction de déplacement, « qui ne peut pas fonder en soi une interdiction administrative de stade ». Gageons qu'ils seront entendus par le Préfet du Pas-de-Calais, et en recevront la « réponse humaine et clémente » espérée.
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