Gervais Martel : « J’arrêterai un jour »

Gervais Martel RC Lens 18
Président du RC Lens de 1988 à 2012 puis revenu à la tête du Racing avec Hafiz Mammadov en 2013, Gervais Martel a fait face ces derniers mois à la grogne des supporters, qui ont à quelques reprises réclamé son départ du club lensois.

Le président des Sang et Or évoque cette possibilité, qui viendra un jour, mais confie que ce sera uniquement au moment où le club se portera bien ou si les actionnaires de Solférino lui demandent.

« On lâche lorsqu’on sait que des solutions arrivent. Sinon on est un lâche. J’ai 62 ans, ça fait 55 ans que je vais voir Lens. Quelqu’un de responsable doit assumer lorsque c’est la merde. J’ai toujours fonctionné comme ça dans la vie. J’ai eu la chance de présider ce club, je l’ai encore aujourd’hui. J’arrêterai un jour. Ceux qui pensent que ce sera à 70 ans se trompent mais quand ce jour arrivera, le club sera sur des bons rails, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. On est revenu sur un fonctionnement financier régulé. Cette année, on n'a eu aucune restriction de la part de la DNCG ce qui prouve bien que l’actionnariat est fabuleux. Mais du côté sportif, qui donne l’essentiel de la vision c’est catastrophique. Il faut assumer ce qu’il se passe et remettre le club à la place qui est la sienne. Il faut se cramponner. Je suis encore là parce que je ne veux pas laisser tomber le club. Mais demain si les actionnaires me disaient « Gervais tu arrêtes » , ça ne me pose aucun souci. On va y arriver tous ensemble. On a de la qualité dans ce groupe. On a eu des blessures, certains joueurs n'étaient pas au même niveau de forme que d'autres. Rater la montée la saison dernière nous a fait très mal. J'aurais aimé que les supporters ne vivent pas ça. On peut toujours pleurer sur notre sort mais c’est ce groupe de joueurs qui est en place et c’est ce groupe qui va nous sortir de cette situation. Il n’y a pas quarante solutions. On est en grosse difficulté aujourd’hui. On ne sait pas comment demain sera fait mais je pars du principe que si on travaille encore plus, que si on garde l’envie, on est capable de redresser une situation qui parait presque perdue. »

Source :So Foot


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