Raphaël Varane : « Une joie pour moi de revenir à Lens »
Pour le match de l'équipe de France face à la Côte d'Ivoire, Raphaël Varane va retrouver le club Sang et Or et le stade Bollaert-Delelis. Ce lundi, l'ancien Lensois a répondu à la cinquantaine de journalistes présents au point presse, l’occasion de raconter sa situation actuelle et quelques souvenirs du RC Lens.
Que ressentez vous à l’idée de rejouer au stade Bollaert-Delelis, là où vous avez commencé le football ?
« Ce sera pour moi pas mal d’émotion. C’est un retour aux sources. J’ai passé 9 années à Lens, de 9 ans à 18 ans. Ce sera pour moi de la fierté. Revenir à Lens permet de faire un point sur ma carrière, de voir le chemin parcouru. C’est une joie pour moi de revenir à Lens. »
Ngolo Kanté a moins de jeu depuis l’Euro, même s'il joue à Chelsea. Pensez vous qu’il y a franchi un cap ?
« Il n’a pas changé. Il est à fond aux entraînements, il a toujours le sourire. On sent qu’il gagne en confiance. Il a passé un bel été, il passe des caps. Il a connu un transfert important. Je le sens très heureux. Il a beaucoup de qualités… »
Laurent Koscielny a pris de l’importance pendant l’Euro. L’avez-vous trouvé changé ?
« C’est toujours la même personne. Il montre à chaque rencontre ses qualités. C’est un plaisir d’être à côté de lui. C’est important qu’il soit en pleine forme, c’est bien pour l’équipe. Je prends du plaisir à le côtoyer. »
Quel bilan faites-vous de cette année 2016 juste avant le dernier match de l’année pour l’équipe de France ?
« Cela a été une très bonne année. La France a réussi un très bon Euro. La France a progressé, évolué, l’équipe a remporté pas mal de victoires. Cette année a été très belle. Il en a manqué peu pour qu’elle soit magnifique. Nous avons envie de finir par une bonne note contre la Côte d’Ivoire. »
La France peut battre son nombre de victoires sur une année civile. Est-ce qu’un tel record vous intéresse ?
« Ce serait anecdotique. Ce serait simplement révélateur de la performance de l’équipe de France. Ce n’est pas un objectif que nous nous sommes fixés. Ce serait un plus. Evidemment. Nous ne nous sommes pas fixés cet objectif. »
En quoi les adversaires regardent la France différemment ?
« Je ne sens pas de crainte de la part de nos adversaires. L’équipe est jeune, compétitrice, compétitive. Elle obtient des bons résultats. Les équipes adverses nous prennent forcément au sérieux avant de rentrer sur le terrain. Cette saison est une belle année. Nous sommes une équipe qui marche bien et qui est crainte, prise au sérieux. Notre jeu est analysé. Nos adversaires préparent les matches le plus sérieusement possible. Ils tentent d’obtenir le meilleur résultat contre nous. »
Vous allez rencontrer la Côte d’Ivoire, dernier vainqueur de la CAN. A quelle rencontre vous-attendez vous ? D’autant que vous allez jouer contre un certain Serge Aurier que vous avez connu à Lens…
« Cette équipe ne sera pas un adversaire facile. Ils sont performants, solides. On prépare ce match avec sérieux. Même si cette rencontre est amicale, on veut la gagner. On a à cœur de bien finir dans un stade plein. On veut gagner. Concernant Serge Aurier, il a de la qualité. Il est performant. Il a des qualités athlétiques au delà de la moyenne. Ce joueur m’a marqué pendant ma formation. Il a passé les différentes étapes très rapidement. Il dispose d’un fort potentiel. »
Vous aviez Olivier Giroud au marquage lors de votre première rencontre en L1. En avez-vous reparlé ?
« C’est vrai que ma première rencontre était contre Montpellier. Il ne se souvient pas du tout de cette rencontre, contrairement à moi. Je le lui ai rappelé récemment. L’évolution a été rapide. Je n’ai pas eu trop le plaisir d’apprécier l’ambiance de Bollaert avec la saison passée. Je sais que si je suis où je suis, je le dois au RC Lens. Lens, c’est pour moi des bons souvenirs. Je suis heureux et fier du parcours réalisé. »
Par rapport à l’ambiance de Bollaert que vous avez connu, avez-vous connu une ambiance similaire en Europe ?
« Non, Lens c’est unique. Celle qui ressemble le plus au stade Bollaert-Delelis, c’est celle de Liverpool. J’ai connu peu de temps Bollaert puisque je ne suis pas resté longtemps sous le maillot lensois en pro. J’ai toutefois pu profiter un peu de l’ambiance ! »
Propos recueillis par Pascal Guislain pour MadeInLens
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