Gervais Martel : « S'il ne pouvait toujours pas payer à la mi-mars, Hafiz Mammadov rendrait ses parts »

Gervais Martel RC Lens 19
Dans La Voix du Nord, Gervais Martel annonce quelques résultats de son dernier voyage en Azerbaïdjan pour rencontrer Hafiz Mammadov. Et l'actionnaire azéri lui a donné sa parole que, s'il ne pouvait pas assumer ses investissements dans le RC Lens à la mi-mars, il cèderait ses parts du club Sang et Or. Mais avec un actionnaire aussi versatile et peu fiable, peut-on croire aux propos d'Hafiz Mammadov ? A moins qu'une succession se prépare derrière ou que d'autres, en Azerbaïdjan, prennent le relais de l'homme d'affaire...

- Vous évoquez un «élément nouveau» venu de Bakou... Mais comment croire encore aux promesses ou affirmations de Mammadov ?

« Aujourd'hui, ce qu'il nous a dit, c'est qu'il est quelqu'un d'honnête, et que si vraiment il voyait qu'il ne pouvait toujours pas (payer) à la mi-mars, il rendrait ses parts. Parce que s'il ne verse rien, et qu'il ne rend pas les parts, on est morts. C'est pour ça qu'on est allé lui présenter ça. Notre proposition ne l'a pas fait sauter de joie. »

- Mais avez-vous autre chose que sa parole, parce que franchement...

« On est allé voir Hafiz Mammadov, mais pas seulement. Vous vous doutez bien... L'ambassadeur de France à Bakou est un allié important. Tous les éléments sont appuyés par un certain nombre de personnes. On l'a incité à prendre cette position. On est le 22 février, ça ne peut pas durer, on doit pouvoir bâtir le Racing de demain. »

- Au delà de ce que lui peut vous assurer, quels échos avez-vous de sa situation personnelle ?

« Elle est compliquée puisqu'il n'a pas payé la première tranche de janvier. Mais on nous a dit que ça allait mieux, qu'il y avait une évolution. Et ça ne venait pas de lui. »

 

Et le président du RC Lens d'ajouter, toujours dans La Voix du Nord« Hafiz nous a dit qu'il ne voulait pas quitter le club, qu'il voulait l'aider à s'en sortir, mais on voit bien pour l'instant qu'il ne peut pas le faire. Alors on a convenu avec lui que ça ne pouvait pas continuer comme ça, on a un passage devant la DNCG vers le 23 mai et on doit être fixés en amont. On est donc tombés d'accord pour acter une décision forte vers le milieu du mois de mars : soit il a versé l'argent, et je ne parle pas d'un million ou deux, je parle de la totalité, soit il rend les parts du club. Il rend les parts à moi-même et ensuite, à moi de trouver des solutions avec nos avocats d'affaire pour que d'autres personnes rentrent dans le capital. »


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