Gervais Martel : « Ce n'est jamais anecdotique d'être dernier »

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20e et dernier à l'issue de la 20e journée, le RC Lens traverse une période difficile depuis plusieurs semaines, son dernier succès remontant à la fin août face à Reims. Dans La Voix du Nord, Gervais Martel revient sur ce classement peu glorieux, mais aussi sur les points perdus en chemin à domicile et à l'extérieur malgré des prestations toujours très encourageantes et pleines de combattivité.

- Les succès de Bastia et Guingamp, inattendus, vous ont offert la dernière place de L1... C'est anecdotique ou pas ?

« Ce n'est jamais anecdotique d'être dernier. Je ne m'y attendais pas sur ce week-end, mais les résultats d'hier soir ne nous sont pas favorables. Mais avec Antoine (Kombouaré), on ne résonne pas comme ça, on réfléchit davantage en nombre de points. On sait qu'on aura des passages obligatoires, qui doivent se situer à 18-20 points à la trêve. Après, on est derniers aujourd'hui, j'imagine que les statistiques vont nous donner rapidement en L2... Mais on n'est pas dans un état d'esprit de lâcher. Il va falloir justement être dans le mental et dans les actes, être à la hauteur de ce club qui est fantastique. On est prêts à le faire, je ne suis pas abattu ce matin (hier). »

- Les regrets, ce sont les points abandonnés devant Guingamp ou Caen par exemple ?

« C'est vrai. Peut-être le but encaissé contre Saint-Etienne aussi. Mais ces points-là, c'est le passé... On ira en chercher d'autres qui sont imprévisibles, comme on l'a fait à Lyon. Avec toutes ces suspensions, ce n'est pas une situation facile, au regard de l'effectif très court. On sait tout ça, mais on ne va pas pleurer. »

- Le pire c'est que vos joueurs semblent au taquet...

« On ne peut rien reprocher aux joueurs depuis le début de saison, hormis peut-être une mi-temps à Evian où ils ont été dix fois trop timorés, c'est malheureux, mais sur le reste ils donnent le max, avec leur générosité, leurs qualités, leurs insuffisances. Mais le point positif, c'est qu'on est en train de faire gagner à nos jeunes deux ans de formation. Jamais personne n'aurait parié qu'un gamin comme le petit Cavaré jouerait ce genre de matchs (Lens-PSG), mais je pourrais en citer d'autres. C'est une accélération de formation incroyable et à un moment donné, on en verra les effets positifs. On ne peut pas les accabler sur ce genre de matchs. »


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