En plein dans le MiL : la saison de Ludovic Baal

Ludovic Baal RC Lens 11
La saison 2014-2015 du RC Lens est achevée et c’est désormais l’heure des bilans. Depuis deux semaines, l’ensemble de l’effectif lensois est passé au crible par l’équipe de MadeInLenspour notre rubrique « En plein dans le MiL. »

Après Aristote Madiani ce mercredi, c’est avec Ludovic Baal que nous allons poursuivre cette série de bilan.

Cette saison, le latéral gauche du RC Lens a connu deux phases très distinctes. Excellent sur la phase aller, il dispute alors l’ensemble des rencontres, commet peu de fautes et tient très bien son couloir gauche, apportant même le danger et se créant quelques occasions. Mais, sur la seconde partie de championnat, Ludovic Baal se montre moins tranchant et moins efficace. Sa blessure contre Lorient l’oblige à quitter le terrain à la 65e minute et ce sera son dernier match avec les Sang et Or, lui qui va rejoindre Rennes lors de ce mercato.

Au total, Ludovic Baal a joué 27 rencontres et a toujours été titulaire, pour un total de 2 404 minutes de jeu. Souvent offensif, le latéral gauche termine également à la place de meilleur passeur du RC Lens – à égalité avec Lalaïna Nomenjanahary, avec trois passes décisives cette saison.

Voyons maintenant comment Romain P. et Thomas ont jugé son parcours cette saison.

L’avis de Romain P. :

Vice-capitaine et principal relais d'Antoine Kombouaré auprès du groupe, Ludovic Baal a abordé la saison dans la peau du taulier. Auteur d'une excellente entame, il a même été désigné meilleur latéral gauche du championnat lors de la phase aller par l'institut Opta. Très bon défensivement, principal relanceur de son équipe (il est le Lensois qui touche le plus de ballons par match) et présent offensivement, l'ancien Manceau s'est affirmé quatre ans après son premier passage en Ligue 1. Leader d'un RC Lens en dehors de la zone rouge au soir de la trêve, Ludovic Baal n'a pas été épargné par la descente aux enfers de son équipe lors de la phase retour.

Après avoir pris le bouillon en Coupe de France contre Lyon, il a cumulé les pépins physiques durant la deuxième partie de saison. Absent contre Lyon et à Reims au coeur d'un mois de janvier calamiteux, son absence a clairement fait défaut. Après avoir tenu le coup malgré quelques pépins physiques entre août et décembre, le numéro 24 artésien fut totalement trahi par son corps. Au total, il ne jouera que huit matchs sur les dix-neuf de la phase retour. Entre des prestations bien moins abouties, un carton rouge contre Evian et une implication défaillante à partir d'avril, la fin de l'aventure lensoise de Baal garde un certain goût d'inachevé. 

Libre à la fin du mois, Ludovic Baal s'est engagé au Stade Rennais, où il retrouvera un certain Dimitri Cavaré. Espérons pour lui que la saison prochaine sera plus calme et surtout moins perturbée par des pépins physiques. Très bon pendant une demi-saison avant de disparaître des radars, il ne mérite guère plus que la moyenne. 

Note : 5/10 Mention : Intermittent 

L’avis de Thomas :

Sans remplaçant sur la première partie de saison, Ludovic Baal a assuré un début de championnat excellent. Considéré comme le meilleur lensois de la phase aller par MadeInLenset par Opta, Ludovic Baal, il s’est souvent montré intraitable sur son côté gauche. De plus, le latéral lensois se permettait de monter et d’apporter le danger, avec deux passes décisives contre Metz et à Montpellier.

Mais la seconde partie de saison s’avère bien différente. Certainement touché, comme l’ensemble du groupe, par l’absence de renforts au mercato et la gestion extrasportive du club lensois, Ludovic Baal réalise des prestations moins solides. La convocation avec la Guyane (qualifications pour la Gold Cup) en mars a également ajouté de la fatigue et explique en partie sa blessure contre Lorient, qui le prive de la fin de saison.

En fin de contrat, Ludovic Baal quitte le RC Lens pour le Stade Rennais après quatre années convaincantes en Artois. Bonne chance pour la suite !

Note : 5/10 Mention : dommage que la seconde partie de saison ait gâché la première. J’aurais mis un ou deux points de plus sans cela.


Commenter cette actualité (...)