Antoine Kombouaré : « Je suis le responsable »

Pour L'Equipe, Antoine Kombouaré évoque en profondeur les raisons de son mouvement d'humeur et de son absence du RC Lens ces dernières semaines, assumant pleinement ses responsabilités, soulignant qu'il a toutefois gardé des contacts étroits avec son effectif et réfutant toute comparaison entre son attitude et les tristes événements des Bleus à Knysna en 2010.

En contact avec ses joueurs malgré tout : « J'ai dialogué avec les joueurs les plus importants de l'effectif : avec Rudy Riou, Ahmed Kantari, Jérôme Le Moigne (le capitaine)et Alaeddine Yahia. Je leur ai fait passer des messages. Bien sûr que les joueurs auraient préféré me voir. Mais je pense que tous ou, qu'au moins, la plupart comprend l'action que j'ai menée. »

Une comparaison avec Knysna (2010) : « Je suis le responsable. Si demain un joueur fait la même chose, ça ne mènera nulle part. Si vous comparez ce que j'ai fait à Knysna, c'est que vous n'avez rien compris. Knysna, c'était inadmissible. Je ne faisais pas grève. Quand je fais ce que j'ai fait, je dis aux joueurs : "Vous n'êtes pas tout seuls. Vous avez un encadrement, des terrains, vous êtes payés, venez tous les jours à l'entraînement". Eux, ils n'ont pas à se mettre en danger. » « J'aurais été très fier. Parce que l'entraîneur mène le combat pour le groupe. Il assume jusqu'au bout son rôle de leader. »

Gervais Martel au courant dèsla fin de saison : « Le premier au courant de ma décision a été Gervais Martel. C'est normal qu'il ne soit pas d'accord avec moi. À Marbella (en stage, fin mai, quelques jours après la fin du Championnat), je lui avais déjà fait un premier appel : j'avais vu comment on avait vécu l'année dernière, sans pouvoir recruter d'autres joueurs que des prêts ou des fins de contrat. Je voulais déjà que les dirigeants prennent conscience que la Ligue 1 n'était pas un aboutissement, mais le début d'une aventure, et qu'il fallait des moyens pour recruter. »