Antoine Kombouaré : son avis sur les recrues

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Pour le site officiel du RC Lens, Antoine Kombouaré livre son avis sur les dernières recrues du Racing Club de Lens, à savoir Loïck Landre, Edgar Salli, Danijel Ljuboja et Alphonse Aréola, exposant les raisons pour lesquelles il a voulu recruter ces joueurs pour le groupe lensois.

Loïck Landre :
« L'avantage que j'ai avec avec Loïck, c'est qu'il est polyvalent. Il peut jouer à droite, il peut jouer dans l'axe. Il a une formation de numéro « 6 ». Il peut donc aussi jouer milieu de terrain. »

Edgar Salli : 
« J'avais vu des bouts de matchs avec Monaco. J'avais également pris des renseignements sur le joueur et sur le bonhomme. Ce qui m'intéresse, c'est bien sûr sa jeunesse et ses qualités d'attaquant. Il peut jouer à tous les postes en attaque. C'est intéressant. Après, c'est un jeune. Il a donc besoin de bosser afin de progresser... C'est important d'avoir des joueurs polyvalents. Cela donne beaucoup de possibilités. Maintenant, de nos jours, il y a peu de joueurs qui évoluent à un poste précis, notamment dans le secteur offensif. C'est donc un gros avantage pour lui de posséder cette qualité de polyvalence car, au delà du système de jeu, il y a l'effectif, les blessures, les suspensions. Et puis il y a la capacité à aller de l'avant, à provoquer, à éliminer son adversaire. C'est dans ces domaines où la plupart doivent évoluer, et ainsi franchir un pallier. »

Danijel Ljuboja :
« Je pense bien le connaître. Au delà de ses qualités humaines, je le prends pour le joueur qu'il est. Et je dis bien « qu'il est » car l'âge est une chose mais il y a des jeunes de vingt ans qui sont vieux avant l'âge, et des jeunes de 34 ans qui pétillent au niveau de la santé, et qui ont envie de foncer. Maintenant, comme pour tous les joueurs que j'ai choisis, c'est un défi, un challenge. J'attends de tous qu'ils fassent leurs preuves sur le terrain. »

Alphonse Areola :
« Il avait seize ans quand je l'ai vu arriver dans le groupe pro, à Paris. Il était le numéro « 3 ». Il était déjà aussi grand. Il a d'ailleurs connu quelques problèmes de croissance par la suite, avec des pépins de santé. Il avait donc déjà le gabarit, le potentiel. Le talent aussi, même s'il lui faut encore travailler. Concernant le bonhomme, C'est quelqu'un que j'aime. Il est plein d'humilité. Il ne se la raconte pas. Surtout, c'est un bosseur... Maintenant, c'est la première fois qu'il quitte Paris. Nous, en tant que techniciens, nous allons l'encadrer et le placer dans les meilleures dispositions pour qu'il se sente bien, pour qu'il se sente chez lui, et surtout pour qu'il puisse exprimer tout le talent qu'on lui connaît... Cela fait plaisir de le retrouver mais je ne suis pas dans l'émotion ou dans les sentiments. Je suis dans le travail. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le gamin que j'ai connu il y a quatre ans, c'est ce qu'il vaut aujourd'hui. Il a le potentiel, le talent. Maintenant, à lui de le démontrer au plus haut niveau, car en ce qui me concerne, Lens, c'est le plus haut niveau. Donc, on va l'aider, moi et l'encadrement mais aussi les nombreux joueurs d'expérience qui l'entourent. »


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