Antoine Kombouaré : « Il faut se battre et s’arracher »

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Interrogé sur le site officiel du RC Lens, Antoine Kombouaré confirme qu'il n'a pas encore digéré la défaite au Havre malgré le match de ce samedi soir contre Créteil. Et l'entraîneur lensois exige de ses joueurs davantage d'exigence et d'envie de remporter la victoire, prenant en exemple Rafaël Nadal ou Tony Parker, leur mentalité et leur soif de succès, et citant son passé, sa combattivité et son expérience de footballeur.

Se méfier du relâchement
« Il faut se relâcher mais au bon moment. Après un match, à la maison... Mais quand on vient ici, il y a des exigences à avoir. Surtout quand on est à Lens ! On a des objectifs très élevés. Je n’ai toujours pas digéré la défaite 6-2 au Havre et il me faudra beaucoup de temps pour y parvenir. La seule façon pour laver cet affront, c’est de travailler les points faibles la semaine pour progresser et ensuite gagner, gagner et gagner ! Ce matin, j’ai parlé de Tony Parker aux joueurs. C’est un très bon exemple ! Hier, il a donné une interview à chaud, juste après son match : « Bien sûr c’est une victoire très importante, mais c’était la demi-finale. Moi, je suis venu pour l’or, et si on ne la gagne pas, ça n’aura servi à rien de battre l’Espagne. » Ce n’est pas surprenant de l’entendre dire ça car c’est un compétiteur-né. »

L’exigence
« Les joueurs sont tous des compétiteurs. Mais la différence entre le compétiteur et le champion, c’est que le champion est un leader tout le temps. Il n’y a pas de moment de relâchement. Il veut tout le temps gagner. Et c’est ça le plus dur à faire. C’est pour cela qu’il y a une différence entre Nadal et tous les autres. Comme Tony Parker, il ne sait plus quoi faire de son argent mais ce n’est pas cela qui l’intéresse. Il veut être le meilleur joueur de tous les temps et gagner le plus de trophées. »

L’état d’esprit
« Je n’étais pas toujours le meilleur des joueurs mais je me suis tout le temps battu. Ce que je veux, c’est une équipe à mon image. Chez moi, en Nouvelle-Calédonie, on a l’esprit de guerrier, on est humble. Il faut se battre et s’arracher ! J’ai aussi appris d’un peu tout le monde. J’ai eu la chance de sortir d’une belle école de football : celle du FC Nantes. Il y avait de grands éducateurs : Jean-Claude Suaudeau, Raynald Denoueix… et de grands joueurs : Henri Michel, Max Bossis, Loïc Amisse, Patrice Rio, José Touré… Ils ont joué en Equipe de France. Donc, quand tu te retrouves à 18 ans entourés de ces mecs… Après, c’est l’expérience de la vie qui entre aussi beaucoup en compte. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient, les épreuves que l’on a traversées. Je suis ici pour apporter mon expérience et ma façon de travailler. »


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