Antoine Kombouaré : « Il faut savoir tuer un match »
Après le match nul du RC Lens à Châteauroux Antoine Kombouaré a livré ses premières réactions sur Le Grand Plateau d’Eurosport, où il a retrouvé Michel Denisot, qu’il a connu au PSG.
Antoine Kombouaré : « D’abord je suis là, parce qu’il y a Michel (Denisot, NDLR). Il met un peu la pression de temps en temps. Je n’oublie pas qu’il a été mon président, et je fais acte de présence. A chaud, mon premier sentiment, c’est de la frustration parce qu’on a ouvert le score de façon logique mais on a eu des balles de break. Et ce que j’ai dit à mes joueurs dans le vestiaire, c’est qu’il faut avoir l’esprit tueur. C’est ce que je reprocherais à mes joueurs même si à l’arrivée, c’est un bon point pris et que je suis content de la performance, avec beaucoup de solidarité, avec le jeu qu’on a pratiqué. Mais on n’est pas à l’abri face à une équipe euphorique, avec des contres, et l’arbitre qui peut nous être défavorable. J’ai beaucoup de déception ce soir, et j’ai dit aux joueurs que la déception, la frustration, il faut les garder bien en tête car vendredi, on a un gros match qui nous attend avec la réception de Nancy à domicile. »
La tactique et la « tendresse » des joueurs
Interrogé sur la tactique lensoise, Antoine Kombouaré précise : « On avait en place un bloc très haut, et on voulait presser l’adversaire. On savait qu’il nous craignait, donc il fallait profiter de cet avantage psychologique, ne pas laisser Châteauroux mettre en place son jeu, mettre la pression et ouvrir le score, ce qu’on a fait de fort belle manière. Après, ce qu’on doit apprendre de ce genre de matches, c’est qu’il faut être capables d’enfoncer le clou. Quand l’adversaire est à terre, il faut l’achever. ce sont des mots durs, mais le très haut niveau, c’est comme ça, il ne faut pas faire de cadeau. »
Châteauroux et Denisot
« La satisfaction, c’est que j’aime bien Michel (Denisot), et j’espère de tout mon coeur que Châteauroux va s’en sortir.»
Digérer le nul
« Quand on voit le match qu’on a fourni, on est dans la frustration. Mais on avait un bel adversaire qui venait de prendre 3-0 à domicile, donc forcément il y avait une réaction, une équipe redoutable ce soir. Il va me falloir une nuit, même si on ne va pas beaucoup dormir, pour digérer ça et demain, on reviendra sur le positif. J’ai aimé le comportement de mes joueurs. On va se projeter sur le match de Nancy. »
Le public lensois
« Le choix que je fais, c’est vivre des émotions fortes avec un public exceptionnel. On a cette chance là et le minimum qu’on doive rendre à ces supporters, c’est la débauche d’énergie, le don de soi sur le terrain et la qualité. C’est une arme très forte quand on a des joueurs d’expérience capables d’assumer cette pression mais on a pas mal aussi de jeunes et des fois ça peut être une arme à double tranchant. Mais jusqu’à aujourd’hui, c’est un douzième homme exceptionnel et, dans le sprint final, on en aura besoin. »
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