Luc Dayan, les repreneurs et le plan "zéro cash"

Luc Dayan RC Lens 7
Alors que tous les supporters du RC Lens ont scruté la tribune Lepagnot pour tenter de débusquer les deux investisseurs présents ce soir au stade Bollaert-Delelis, Luc Dayan livre quelques informations sur l'avancée des négociations et l'attente d'offres concrètes dans les jours à venir, mais aussi sur lees rumeurs autour du plan "zéro cash" que le Crédit Agricole activerait en cas d'échecs des négociations avec les repreneurs.

« Deux investisseurs étaient présents ce soir. Un des groupes qui s’était positionné sur la reprise en novembre a continué à avancer dans son projet. Il est venu notamment ces deux jours à Lens. J’ai également rencontré plusieurs fois Gervais Martel avec qui j’ai d’excellentes relations. Il est en train de finaliser son tour de table. J’espère que l’on aura des schémas de proposition précis des deux entités. Il n’y a pas de notion de concurrence et de rivalité. Ce n’est pas du tout le sujet. L’idée est de voir ensuite quel va être le projet le plus en adéquation avec les attentes de la banque, du club, des collectivités… En termes de timing, j’espère que l’on recevra les propositions la semaine prochaine, au plus tard dans deux semaines. Mais tout le monde est conscient que plus rapidement ça se fait, mieux c’est pour le club et le groupe qui reprendra.

Entre temps, on a envoyé un budget à la DNCG, qui n’est pas un budget zéro cash ! Il est cohérent et précis, validé par le Crédit Agricole et qui n’amène pas le club dans une gestion minimaliste. Il a été présenté avec un certain nombre d’arbitrages mais on est dans un mode de gestion qui se rapproche de plus en plus d’un club « normal ». Il y a toujours un déficit qui sera moins important et il y a aussi la possibilité d’augmenter un certain nombre de recettes notamment au niveau des partenariats. On passera en DNCG le 12 juin. Il est clair que si entre temps il y a une cession, les repreneurs iront à la DNCG pour présenter leur projet.

Les deux entités qui sont positionnées ont des fonds propres et la volonté. La contrainte première est la pérennité du club. Il faut que les capitaux soient suffisamment solides et présents pour soutenir l’activité du club au moins pendant deux ans et que les décisions prises par les éventuels acquéreurs soient accompagnées d’engagements financiers qui assurent qu’il n’y aura pas de dépôt de bilan. Le Crédit Agricole et le club ne peuvent pas se permettre ça. Les deux prochaines années seront techniquement difficiles vu qu’il y aura une interruption à Bollaert-Delelis car l’équipe jouera à l’extérieur. »


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