Gervais Martel : « Si Francis Gillot était resté, on ne serait jamais descendus »
Interrogé par Sud-Ouest, l'ancien président du RC Lens, Gervais Martel, qui conserve toujours l'espoir de revenir à la tête du Racing, évoque Francis Gillot, désormais à Bordeaux, regrettant amèrement encore la démission de Francis Gillot à l'issue de la saison 2006-207.
« Passer de trente-cinq à six millions d’euros de droits télé en Ligue 2, il n’y a aucune économie au monde qui résisterait à un tel tsunami. » « Si Francis était resté, je pense qu’on ne serait jamais descendus. » « Je me reproche de ne pas m’être montré suffisamment convaincant. Mais quand Francis dit un truc, ce n’est pas pour changer d’avis trois jours après. Il est quand même assez têtu, dans le bon sens du terme. Ce n’est pas un mec qui fait des effets d’annonce. Néanmoins, j’aurais dû être plus têtu que lui. Malheureusement, on ne peut pas refaire l’histoire. Marignan, on l’a gagné. Waterloo, on l’a perdu. » « S’il n’avait pas été à Bordeaux, j’aurais bien voulu que Francis revienne à Lens. »
Travailler avec Francis Gillot au quotidien : « Travailler avec lui a toujours été d’une grande facilité. Avec un gars comme ça, ce n’est pas un jour blanc, un jour bleu. C’est quelqu’un qui défend beaucoup ses joueurs, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il n’est jamais décevant. Je me suis trompé quelquefois sur les entraîneurs. Mais pas sur Francis. Quand ça devient difficile, il y en a qui paniquent ou qui se posent trente-six mille questions. Lui amène sa rigueur. On peut dormir sur ses deux oreilles. Je suis super content de sa réussite. C’est comme pour Raphaël Varane. Dans la perception qu’on a de notre vie, ce qui a de la valeur, c’est aussi la réussite des gens qu’on a choisis. »
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