Eric Sikora aurait bien voulu rester entraîneur mais n'est pas amer

– Comment les choses se sont-elles passées pour vous ces dernières heures ?

« Avant même de savoir qu’Antoine Kombouaré serait nommé à ma place, j’avais rencontré séparément Gervais Martel et Jocelyn Blanchard. Trois hypothèses se présentaient alors. Soit je restais et on me proposait un adjoint confirmé, style Dominique Cuperly ; soit ils nommaient un entraîneur expérimenté, soit je devenais adjoint d’un nouvel entraîneur. J’ai refusé cette dernière éventualité. »

– Pourquoi ce refus ?

« L’expérience que j’ai vécue à la tête de l’équipe première m’a donné le goût des choses. Je ne me sentais plus l’envie d’être adjoint. Entraîner la réserve en CFA, ce n’est pas un problème pour moi. La décision est prise et je peux bosser avec qui je veux. En fait, chacun va retrouver son ancien poste. Didier Sénac au recrutement, Vincent Lanoy à la préparation physique des jeunes avec moi. Seul Jean-Claude Nadon va rester auprès des gardiens de l’équipe première. »

– Êtes-vous amer ?

« Bien sûr, j’aurais aimé rester. Mais il n’y a aucun problème avec Gervais (Martel) et Jos (Blanchard). Et puis j’ai eu Antoine Kombouaré au téléphone, il m’a appelé, il n’était pas obligé, j’ai apprécié. Tout est carré entre nous. On se connaît un peu au travers du Variété-Club de France et de quelques matchs que nous avons pu faire ensemble. Il a fait du bon boulot à Valenciennes et au PSG. Même si je suis déçu, il n’y a rien à dire, c’est quand même Antoine Kombouaré ! S’ils avaient pris un « baltringue », j’aurais forcément eu plus de mal à vivre les choses. Là, ce n’est pas une sanction pour absence de résultats. »

– Avez-vous eu des contacts avec les joueurs depuis cette annonce ?

« Je n’ai pas vu les joueurs. Je n’ai vu personne. En fait, j’ai eu deux messages. L’un de Diakité qui est en fin de contrat et qui quitte le club, et un autre d’Alaeddine Yahia. Connaissant le personnage, je ne suis pas étonné. J’ai été touché. »